Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
La route des volcans Italiens de la Sardaigne à la Sicile

Journee de rêve

Journee de rêve
Journee de rêve
Journee de rêve
Journee de rêve
Journee de rêve

Du niveau de la mer, on grimpe tout de suite dans la montagne, les figuiers de barbaries à foison, les odeurs des immortelles et autres plantes typiques Sardes dont j'ai déjà oublié le nom avec les résineux vous pénétrant les narines. Il faut respirer tranquillement sous cette chaleur et maîtriser son rythme car les montées sont longues. Gravir de Santa Maria de Navarese à Baunei puis au col de Gena Silana, j'en rêvé depuis que nous avions passé des vacances Elisabetta et moi dans ce petit port. La descente sur Dorgali un plaisir. Comme d'habitude les motards allemands et autrichiens sont nombreux. Les cyclistes sont plus discrets. Deux jeunes Génois partages avec un coin d'ombre et quelques kilométres. Ils sont jeunes mais n'appuient pas plus fort que moi sur les pédalent. Un énorme groupe de retraités Tchéques, narguent le monde cycliste, un car les à monteé au col et ils ne font que la descente. De Dorgali, je fonce sur Oliena ou je pensais faire étape, mais vu l'heure et la forme, je poursuis et grimpe à Orgosolo. Le village et bien sur accroché au flan de la montagne et les nombreux derniers virages font ressentir la fatigue. Mais un bon coup d'eau fraîche et c'est reparti. Je bois énormément. Le camping et lui plus haut à 4 kms m'indiquent de jeunes adultes sardes qui veulent me payer un coup. Les derniers kilométres se font à 6,5 km/h, bon dieu que sa grimpe dans cette montagne cœur de la barbagia. Le paysage à la fois sauvage, arboré de chênes liéges, de variqueuses, où broutent les troupeaux de moutons. Ils sont cachés, mais on entend les grelos. Les chiens gardiens ne sont pas du reste, mais il faut crier plus fort qu'eux, et ils se taisent. Je campe en pleine montagne ce soir et déguste les spécialités du massif de la Gennargentu. Au fait en faisant du vélo, on profite nettement plus du paysage. La preuve le canyon Gorrupu on le voit parfaitement de la route. Mais seul encourageants sont les nombreux cantonniers tout au long de mes parcours Sardes.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article